QRM 36 : A propos de la délibération sur l’usage ou non des corticoïdes en phase avancée ou terminale de maladies létales et/ou en fin de vie
A. les corticoïdes sont des traitements symptomatiques fréquemment utilisés
B. les corticoïdes ne prolongent jamais la vie et ne relèvent donc pas d’une délibération sur l’obstination déraisonnable
C. les modifications du visage induites par la corticothérapie sont mal vécues par les personnes malades et invitent à un usage prudent de ces derniers au long cours
D. l’usage des corticoïdes doit être systématiquement associé à un régime hyposodé
E. les corticoïdes peuvent être administrés par voie sous cutanée
Repères généraux pour délibérer sur l’usage des corticoïdes
Les corticoïdes sont souvent utilisés à but symptomatique (coanalgésie, orexigène….).
Dans certaines pathologies, les corticoïdes peuvent entraîner une prolongation de l’existence (exemple des tumeurs cancéreuses cérébrales). Leurs prescriptions invitent donc à une réflexion sur la proportionnalité des traitements.
Si le traitement corticoïde est prolongé, cela entraîne de nombreux effets secondaires qui altèrent le confort de vie (amyotrophie, fragilité cutanée...), l’image du patient et la qualité de relation (visage cuschinoïde). Des complications peuvent aussi survenir lors d'un usage au long court ou non telles que le diabète, les décompensations neuro-psychiatriques (phase maniaque, confusion ...) ...
La règle est d’utiliser la dose la plus faible si utilisation au long cours.