Le plus souvent, les patients en fin de vie sans hydratation artificielle ne ressentent pas de sensation de soif si des soins de bouche réguliers sont réalisés de manière pluri quotidienne.
En fin de vie une déshydratation relative présente un certain nombre d'avantages pour le patient :
Diminution de la diurèse donc des mobilisations potentiellement douloureuses
Diminution des secrétions digestives, pulmonaires, des œdèmes et des ascites
Diminution de la conscience et possible effet antalgique naturel (sécrétion d'endorphines endogènes)
En fin de vie une hydratation excessive majore un certain de nombre de symptômes d'inconfort :
En particulier les œdèmes, l’ascite, l’encombrement bronchique.
En fin de vie, une hydratation par voie parentérale n’est donc pas systématique. Si une hydratation artificielle est conservée, un apport de 500 cc par jour, voire moins, est souvent suffisant.