QRM 14 : A propos de l’accompagnement de l’entourage d’un patient en phase palliative ou terminale d'une maladie grave, chronique ou létale et/ou en fin de vie :
A. il est interdit d’échanger avec les proches si le patient s'y oppose
B. il est systématiquement conseillé de limiter l’accueil et la venue des proches pour ne pas fatiguer le patient
C. il est conseillé d’expliquer avec prudence sans répondre forcément à toutes les questions
D. il est recommandé d’indiquer un pronostic précis afin que les proches puissent s’organiser
E. il peut être utile de réaliser des entretiens en présence du patient et de ses proches
Repères généraux pour l’accompagnement des proches
La confrontation à la maladie grave et à la mort entraîne le plus souvent une mobilisation de l’entourage de la personne malade avec un élan de solidarité bienfaisant pour le patient. Mais, cela peut s’associer à l’émergence d’histoires familiales anciennes avec leurs facettes paisibles et parfois conflictuelles.
Le quotidien du patient sera en partie façonné par l’attitude et le comportement de son entourage.
Dans ce contexte, la démarche de soin et d’accompagnement ne peut évincer les proches du patient. Elle doit intégrer l’attention à l’entourage du patient tout en restant prioritairement centrée sur la personne malade.
La proposition d’un accompagnement au moment de l’agonie doit être renforcée. L’entourage mémorisera souvent avec intensité ce temps ultime de la séparation.
L’accompagnement de l’entourage des patients est une des fonctions médicales les plus complexes et délicates. L’élaboration en équipe ou avec des tiers (psychologues, psychiatres, équipes de soins palliatifs) est une aide.
