QRM 11 : réponses et commentaires

QRM 11 : Concernant l’usage des sondes naso-gastriques dans les occlusions sur carcinose péritonéale non opérable
 

  • A.    la sonde naso-gastrique supprime le plus souvent les nausées et les vomissements.
  • B.    la sonde naso-gastrique diminue les sensations d’inconfort abdominal.
  • C.    la sonde naso-gastrique ne contre indique pas l’hydratation ou l’alimentation liquide orale.
  • D.    il faut systématiquement reposer la sonde naso-gastrique si le patient l’arrache en cas de confusion ou démence.
  • E.    la sonde naso-gastrique peut altérer la perception de soi ou la rencontre avec autrui.

Repères généraux

  • En cas de persistance de vomissements mal tolérés, l’utilisation des sondes d’aspiration gastrique est à discuter avec le patient.
  • Les indications dépendent de :
    • la fréquence des vomissements
    • l’existence de vomissements fécaloïdes
    • la tolérance du patient
    • le choix du patient
  • Avantages des sondes naso-gastriques d’aspiration :
    • Elles suppriment le plus souvent les vomissements.
    • Elles évitent les sensations de ballonnements abdominaux.
    • Elles permettent la poursuite d’une alimentation liquide ou semi liquide.
      « Depuis que j’ai la sonde, je revis, et puis je peux recommencer un peu  à manger »
  • Inconvénients des sondes nasogastriques d’aspiration :
    • La pose d’une sonde naso gastrique est souvent désagréable.
    • Leur tolérance est médiocre (intérêt des gels de xylocaïne).
    • Les sondes naso gastriques modifient la présentation du visage.
    • L’aspiration continue entrave l’autonomie physique.
      « Je préfère vomir, je ne me supporte pas dans la glace avec ce tuyau et je veux pas que ma fille me voit comme ça »   
  • Le plus souvent, la pose d’une sonde gastrique n’est pas nécessaire sauf s’il existe des vomissements fécaloïdes répétés ou des vomissements fréquents sur une occlusion haute.

 

REVENIR AU SOMMAIRE ECN N°136

PASSER AU QRM 12